Service Funèbre

La cérémonie
Les protestants ne prient pas pour les morts, pensant qu’ils sont auprès de Dieu, dans la paix du Christ et que ce n’est pas nous qui allons changer leur condition. Ils considèrent que le corps qui était poussière et qui est retourné à la poussière n’a plus d’importance, la cérémonie qui est faite à l’occasion d’un décès s’adresse donc avant tout aux vivants.

Cette cérémonie a trois objectifs:
Être ensemble, réunir ceux qui ont aimé le disparu pour témoigner du fait que l’on n’est pas seul dans le deuil, mais que la communion humaine et fraternelle est essentielle.
Rendre grâce à Dieu pour un existence qui nous a été donnée et au bénéfice de la quelle on a été. Ce point est d’ailleurs essentiel puisque souvent les protestants désignent par “service d’action de grâce” le service funèbre.
Et enfin: entendre l’Évangile, et partager l’espérance commune de notre foi dans le deuil pour dire que l’homme n’est pas condamné à mort, mais qu’il est promis à la vie.

La préparation
Pour préciser la façon avec laquelle l’espérance évangélique va être annoncée, pour personnaliser la cérémonie, il faut que ceux qui sont les plus proches du disparu prennent un rendez vous avec le pasteur pour parler de celui qu’ils ont perdu, de sa foi et de la leur.

Contactez, le plus tôt possible:
le pasteur Nicolas Blanc (04 66 01 30 82)
ou le pasteur de service

La cérémonie
La cérémonie elle-même dure entre une demi-heure et une heure, selon le désir de la famille. Elle peut se faire avec ou sans le corps.
Un intervenant autre que le pasteur peut éventuellement prendre la parole pour évoquer la personne disparue, et la musique sera choisie avec l’organiste.

Les deux Conseil Presbytéraux
de Générac Aubord et Beauvoisin
s’expriment en ces termes:

POUR LES JOURS D’EPREUVE UN SERVICE
des actes
des paroles qui affirment aux vivants le Dieu de Jésus-Christ

Madame, Mademoiselle, Monsieur.

Vous êtes confrontés à l’épreuve du deuil et vous souhaitez que le service funèbre soit protestant. Nous sommes à vos côtés pour vous accompagner durant ces heures douloureuses.
Nous aimerions par ces quelques lignes vous dire l’amitié de nos paroisses, et vous assurer que le Dieu vivant est capable d’éclairer nos jours les plus sombres :

« Le Seigneur est celui qui te garde
Il veillera sur ton départ
comme sur ton arrivée
Dès maintenant et à toujours. »
La Bible, Psaume 121

Dès que vous l’aurez averti, l’officiant fixera avec vous l’heure et la date de la cérémonie, ainsi qu’un temps de visite et de rencontre.
Cette brochure est à votre disposition pour répondre dès maintenant aux questions que vous pouvez vous poser, et pour vous aider à faire face à quelques problèmes pratiques.

Pratiquement
Quelle heure et quelle date pour la cérémonie ?

Il importe d’être assuré de la disponibilité de l’officiant avant toute fixation d’heure et de date. Si l’organisation nécessaire des pompes funèbres, l’impression des faire-part, l’avis de presse réclament des délais très rapides, l’importance des secteurs desservis par l’Eglise aujourd’hui exige une entente préalable.

Peut-on rencontrer l’officiant avant la cérémonie ?
Le contact personnel est précieux. En prenant rendez-vous avec l’officiant, vous pourrez préparer avec lui la cérémonie.

Chez les protestants, les cultes sont parfois présidés par des paroissiens mandatés : Lors d’une cérémonie funèbre ils accomplissent alors une mission semblable en tous points à celle des pasteurs. Pour toute cérémonie, la famille remettra à l’officiant un acte de décès ou un permis d’inhumer.
L’Eglise Réformée de France n’est pas liée par un contrat obsèques que le défunt aurait signé de son vivant.
Doit-on mettre une croix sur le cercueil, apporter des fleurs ?
La croix sur le cercueil est une simple croix, non un crucifix. L’absence de toute représentation du Christ sur la croix vient de l’affirmation de la résurrection. Rien ne s’oppose à la présence de fleurs. D’une manière générale, on évitera cependant tout ce qui pourrait nuire au caractère de simplicité de la cérémonie.

Les usages
En quoi un service funèbre est-il protestant ?
Quelles que soient les circonstances du décès (maladie, accident, suicide), le service s’adresse uniquement aux vivants. Il est avant tout un temps de recueillement, de prière et d’écoute de la Bible pour y entendre une parole de consolation et d’espérance.
L’officiant évitera tout ce qui ressemblerait à un hommage rendu au défunt, même si l’évocation du disparu peut y trouver sa place. De même, la bénédiction de Dieu est uniquement appelée sur l’assemblée réunie.

Doit-il obligatoirement se tenir dans un temple ?

Le service peut avoir lieu indifféremment dans un temple, à la maison, dans la chapelle d’un hôpital, dans une église catholique, au cimetière…

L’incinération est-elle reconnue par l’Eglise Réformée de France ?
Oui, rien ne s’oppose à cette décision.

Le cercueil doit-il être présent ?
Pas forcément. Des familles choisissent de procéder à l’inhumation ou à l’incinération du défunt avant le service funèbre. Cette pratique s’accorde avec l’une des traditions les plus anciennes du protestantisme.

Y a-t-il des frais ?
L’Eglise Réformée de France annonce l’Evangile gratuitement. Il appartient à chacun, en toute liberté et responsabilité, de fixer le montant de sa participation à l’annonce de l’Evangile. Ce don est directement et intégralement versé à l’Eglise Réformée qui ne vit financièrement que du soutien de ses fidèles.
A titre indicatif une somme d’environ 120 Euros (790 Frs) couvrirait les frais d’un service funèbre.
Une corbeille pour l’offrande est disposée à la sortie.